Histoire d'un crime d'honneur
Nés : 1997, 1998
noyés : 20 juillet 2002
Résidence : Francfort/M.
Origine : Inde
Enfants : ils étaient eux-mêmes des enfants
Auteur : père Buhpendraroy Govindji C. (âgé de 43 ans au moment du crime)
Ce crime n'est pas un crime d'honneur typique. Pourtant, l'honneur est le moteur de cette histoire.
Buhpendraroy est originaire d'Inde et vient en Allemagne illégalement via les Pays-Bas en 1987. Grâce à un mariage, il obtient un passeport allemand en 1992. Après que sa première femme (allemande) l'ait quitté au milieu des années 1990, il obtient une épouse importée d'Inde en 1996. Les deux ont deux fils.
Buhpendraroy est violent et sa deuxième femme le quitte. Dans une bataille acharnée pour la garde des enfants, il obtient un droit de visite pour les enfants. La mère signale à plusieurs reprises la situation menaçante à l'agence de protection de l'enfance.
En juillet 2002, lors d'une excursion, le père attache ses fils à un vélo et les noie dans la Main. Les corps sont retrouvés par l'équipage d'un bateau. Dans une lettre, il prétend qu'il s'agit d'un accident de vélo. Un moustique s'était introduit dans son œil.
Après le crime, il fuit en Irlande et y est arrêté 2 semaines plus tard.
En juin 2003, le procès débute. Le procureur voit le mobile de la punition de la mère. L'auteur voulait lui faire le plus de mal possible. En août, il est condamné à la prison à vie. La gravité particulière de la culpabilité est établie. Dans les attendus du verdict, le motif du double meurtre est la prétention de la famille à la domination.
Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ? |
Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:
Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie. |
Derniers messages
-
Eerwraak in Teheran: Moordenaar veroordeeld tot drie jaar gevangenisstraf
-
Eerwraak in Zehlendorf, Duitsland: Man steekt ex-vrouw dood
-
Man doodt vrouw en man in Gilan, Iran
-
Vrouw doodgeschoten voor de ogen van haar 4-jarige zoontje in Rijswijk
-
Eerwraak in Darrehshahr, Iran: 17-jarig meisje vermoord door haar vader
-
Eerwraak in Swat, Pakistan: Vrouw en drie dochters vermoord
-
Eerwraak in Gwalior, India: Vader wurgt zijn dochter
-
Femicide in Sib en Soran, Iran: Man vermoordt echtgenote en schoonmoeder
-
Eerwraak in Bhanpura, India: Vader gearresteerd voor moord op zijn dochter
-
Eerwraak in Khorasan Razavi, Iran: twee zussen vermoord