Le corps d'une jeune fille de 17 ans est exhumé à Nayagarh, Odisha, Inde : Trois suspects arrêtés

Jeune fille
Âge : 17 ans
Assassinée : Novembre 2023
Lieu de résidence : Sorada, Odisha
Origine : Inde
Enfants : aucun
Suspects : Père Biprabara Nayak et parents

Des voisins ont alerté la police après que la famille d'une jeune fille de 17 ans du village de Sorada à Nayagarh, un district de l'État d'Odisha dans l'est de l'Inde, ait disparu le vendredi 10 novembre et que leur maison ait été fermée à clé. Lorsque les voisins ont demandé au père, Biprabara Nayak, où se trouvait la jeune fille en ce vendredi après-midi fatidique, il a évité le sujet. Ce comportement a éveillé les soupçons des voisins, qui ont informé la police. La police a ouvert une enquête et a ensuite arrêté trois membres de la famille de la jeune fille. Ces suspects ont conduit la police jusqu'au corps enterré dans la région de Phiringia, dans le Kandhamal.

Le samedi 11 novembre, le corps a été exhumé en présence du procureur. Après une autopsie, le corps a été remis à la famille.

Bien que la cause exacte de la mort soit encore inconnue, la police soupçonne qu'elle est liée à la relation de la jeune fille avec un jeune homme. Une affaire a été enregistrée au titre des sections 120B (association de malfaiteurs), 201 (destruction de preuves) et 302 (meurtre) du code pénal indien (IPC). Le père de la jeune fille est en fuite.

Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ?

Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:

refuse de coopérer à un mariage arrangé.
veut mettre fin à la relation.
a été victime d'un viol ou d'une agression sexuelle.
a été accusé d'avoir eu une relation sexuelle en dehors du mariage.

Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie.