Mohammed Taroos Khan condamné à au moins 25 ans de prison pour le meurtre de sa nièce Somaiya Begum à Bradford
Née en 2001
Assassinée : 6 juillet 2020
Âge : 20 ans
Lieu de résidence : Bradford, Royaume-Uni
Origine : Bangladesh
Enfants : aucun
Auteur : Mohammed Taroos Khan, 53 ans
Le 14 mars 2023, Mohammed Taroos Khan, un Bengali britannique de 53 ans, a été condamné à la prison à vie avec un minimum de 25 ans pour le meurtre de sa nièce de 20 ans, Somaiya Begum, qui refusait de coopérer à un mariage forcé.
Somaiya, étudiante à l'université, vivait avec sa grand-mère et son oncle à Bradford. Un tribunal avait émis une ordonnance de protection contre un mariage forcé après que son père eut tenté de la forcer à épouser un cousin au Pakistan.
Somaiya avait disparu depuis le 25 juin 2020 et son corps a été retrouvé enveloppé dans un tapis le 6 juillet 2020 dans un terrain vague de Bradford. Des images de vidéosurveillance ont montré Mohammed Taroos Khan tirant le corps de sa nièce de sa voiture et le jetant sur un terrain vague. Les pathologistes n'ont pas été en mesure de déterminer la cause exacte du décès en raison de la décomposition du corps, mais un clou métallique de 11 cm de long a été trouvé dans sa poitrine, qui avait perforé son poumon.
Au cours du procès, l'accusation a soutenu que le meurtre pouvait être interprété comme un "crime d'honneur inapproprié", mais Jason Pitter KC, l'avocat de Khan, a déclaré que "quoi qu'il en soit [...], ce n'était pas honorable". ce n'était pas honorable". Khan a admis avoir perturbé le cours de la justice en cachant le corps de Somaiya et en essayant de brûler son téléphone portable, mais il a nié être coupable de meurtre.
Qu'est-ce qu'un crime d'honneur ? |
Un crime d'honneur est un meurtre au nom de l'honneur. Si un frère assassine sa sœur pour rétablir l'honneur de la famille, c'est un meurtre d'honneur. Selon les activistes, les raisons les plus courantes des crimes d'honneur sont la victime:
Les militants des droits de l'homme estiment que 100 000 crimes d'honneur sont perpétrés chaque année, dont la plupart ne sont pas signalés aux autorités et dont certains sont même délibérément couverts par les autorités elles-mêmes, par exemple parce que les auteurs sont de bons amis des policiers, des fonctionnaires ou des politiciens locaux. La violence contre les filles et les femmes reste un problème grave en Pakistan, Inde, Afghanistan, Iraq, Syrie, Iran, Serbie et Turquie. |
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